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Genève - Un petit détour par le lac Léman - Août 2022

Etape 5 - Genève - Au sommet de la tour de la cathédrale Saint-Pierre

Vendredi 19 août 2022. Depuis l'intérieur de la cathédrale, on a aussi la possibilité de monter au sommet de la tour de l'église qui domine toute l'ancienne ville de Genève.

Bon, le seul inconvénient pour les puristes, et surtout pour les photographes, c'est que nos amis Suisses ont eu la mauvaise idée de dsiposer, soit des grilles, soit des protections en plexiglass derrière les ouvertures de la tour. Du cop, pour prendre les photos, ce n'est pas évident.

L'effort pour monter les 157 marches qui mènent au sommet des tours est récompensé par un incroyable panorama de 360° sur la ville et le lac.

Du coup, en grimpant réellement au sommet de la tour nord, on débouche sur une vaste salle trouée d'ouvertures qui permettent quand même de réaliser quelques photos du panorama... Mais il reste quand même ce fichu plexiglass !

Je publie ici les quelques photos que j'ai prises du panorama avec différents objectifs et je profite de cette page pour évoquer succintement l'histoire de Genève.

Le pays des Allobroges (Vienne) se soumet à la domination romaine dès 121 av. J.-C. Genève devient alors un poste avancé au nord de la province de la Gaule transalpine qui prend le nom de Gaule narbonnaise à partir du règne d'Auguste.

Un port est aménagé en 123 av. J.-C.-105 av. J.-C.40. La ville est alors constituée d'une modeste agglomération où les habitations sont bâties en bois et en torchis.

Genève entre dans l'histoire en 58 av. J.-C., lorsque Jules César mentionne son passage dans cette cité (Genava). Les Helvètes, qui souhaitent traverser le Rhône soit en attachant des bateaux ensemble pour en faire un passage flottant (ratis) soit en passant à gué, en sont empêchés par César.

Lorsque César s'installe provisoirement avec ses troupes en 58 av. J.-C., l'oppidum s'agrandit encore et devient dès lors une ville romaine (vicus puis civitas). Pourtant, Nyon (Colonia Julia Equestris) puis Avenches (Aventicum) occupent une place plus importante dans le réseau urbain régional.

Après un incendie au milieu du Ier siècle, l'urbanisme est modifié et les constructions en pierre remplacent les édifices en matériaux légers. Les invasions alémanes provoquent la destruction de l'ensemble bâti dans le dernier quart du IIIe siècle.

Le premier sanctuaire chrétien est établi aux environs de 350. À la fin du IVe siècle, lorsque le christianisme devient la religion officielle de l'Empire romain, le complexe est achevé : il est constitué d'une église de plus de trente mètres de long bordée par un portique d'accès vers le baptistère et son annexe.

Dans la ville haute, l'église Saint-Germain représente au Ve siècle un second point de focalisation des premiers temps chrétiens. L'installation des Burgondes en 443 et le choix de Genève comme capitale renforcent le rôle politique de la ville.

Le centre du royaume burgonde se déplaçant vers 467 à Lyon, Genève subit les guerres fratricides entre Godégisel et Gondebaud qui incendient la ville.

Jusqu'à la fin du haut Moyen Âge, on observe une continuité d'occupation dont le meilleur exemple est le groupe épiscopal. Les limites de la cité se maintiennent à l'intérieur de l'enceinte du Bas-Empire mais les faubourgs proches des grands cimetières se développent.

L'éboulement de la montagne du Tauredunum en 563 provoque un raz-de-marée qui détruit le port et fait de nombreux morts.

Au début du Moyen Âge, succédant au développement horizontal propre à l'époque romaine, l'espace urbain se réduit et se densifie sous les contraintes imposées par l'édification des fortifications, donnant une ville médiévale de plus en plus bâtie en hauteur.

La structure du pouvoir entre l'arrivée des Burgondes et le traité de Seyssel de 1124 fait l'objet de débats qui ne sont pas clos aujourd'hui. En face du roi burgonde, l'évêque possède l'autorité spirituelle.

Mais les querelles dynastiques affaiblissent la monarchie burgonde qui disparaît en 534 au profit des Francs. Genève devient alors le centre d'un pagus, le comté de Genève, qui dépend du roi régnant à Orléans ou du roi de Neustrie.

Dès l'époque des Carolingiens, le diocèse de Genève est l'enjeu de luttes de pouvoir entre les souverains de la région et l'Empereur. Lors du partage de Verdun en 843 entre les trois fils de Louis Ier le Débonnaire, Genève entre dans le royaume dévolu à Lothaire, qui devient la Lotharingie.

En 855, un nouveau partage a lieu par le traité de Prüm entre les trois fils de Lothaire. À cette occasion, Genève, Lausanne et Sion passent sous la souveraineté du fils aîné Louis II, roi d'Italie et Empereur.

En 875, à la mort de Louis II, le diocèse de Genève passe sous la souveraineté de son oncle Charles II le Chauve, qui le donne en apanage à son fils aîné Louis le Bègue, futur roi des Francs de 877 à 879.

Le 15 octobre 879 est créé le royaume de Bourgogne ou royaume de Provence des Bosonides (879-928), dont Genève devient partie intégrante, avec l'élection, par une assemblée de notables, de Boson, beau-frère de Charles le Chauve et comte d'Autun, duc du Lyonnais et de la Provence.

En 888, à la mort de Boson, alors roi de Provence et Bourgogne transjurane, se crée un nouveau royaume de Bourgogne, le royaume de Bourgogne transjurane des Welf (888-1032) avec la proclamation de Rodolphe Ier de Bourgogne (859-911).

L'évêque de Genève fait partie des prélats jurant fidélité à Rodolphe à l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune. Rodolphe est de la famille des Welf, seigneurs de la Haute-Bourgogne ; il épouse Willa, fille de Boson.

L'évêché de Genève fait ainsi partie pendant 250 ans du royaume de Bourgogne transjurane à la tête duquel se succèdent Rodolphe II, Conrad le Pacifique, son fils, puis Rodolphe III de Bourgogne, son fils.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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