Etape 12 - Filandia
- Au coeur de la ciudad coloniale
Samedi 6 juillet 2019.
C'est en se promenant au coeur de la ciudad, au milieu de
ses rues colorées, que l'on découvre véritablement
tout le charme de cette petite soeur de Salento, qui lui
fait indéniablement de l'ombre.

Filandia n'est pas véritablement
pointée sur la carte touristique des visiteurs étrangers.
Eloignée des portes de la vallée
de Cocora ou du parque nacional de los Nevados, elle ne
le sera probablement jamais. Et c'est bien mieux comme ça.

Car de fait, quand on va à
Salento, on fait rarement le crochet par ici. C'est d'ailleurs
ce que j'ai fait l'année dernière. Du coup, certaines
mauvaises langues justifient leur choix en disant de Filandia que
c'est un peu comme Salento, mais en moins bien... Grave erreur.

Sans le ballet incessant des jeep et
des gros pick-up qui emmènent à toute heure les touristes
au milieu des forêts des palmiers de cire, cette petite bourgade
est d'autant plus calme et attrayante. Très éloignée
encore du tourisme de masse. Quel bonheur.

Il faut donc considérer cette
ciudad (plus peuplée que Salento !) comme un complément
à la première, pas une alternative. Et en
venant passer du temps ici, c'est désormais chose faite.

En l'absence de liaison directe de
bus entre les deux bourgades, il faudra donc faire un petit
effort pour arriver jusqu'ici, juste une petite halte de quelques
minutes à la gare d'Armenia.

Mais franchement, vous ne le regretterez
pas. Les Colombiens eux-mêmes ont redécouvert
récemment ce petit village pour en faire un lieu de villégiature
le temps d'un week-end. Ici, on est bien plus tranquille
qu'à Salento.

Même en fin de semaine, comme
ce samedi après-midi, l'animation y reste bon enfant, et
le rythme indolent. On peut déguster des
glaces et des gâteaux traditionnels à de petites
cabanes aménagées autour de la place du Parque Central.
Un vrai délice. Le tout accompagné bien sûr
d'un bon café.

Et puis, il faut savoir se perdre dans
ses rues colorées, pousser des portes, entrer dans les nombreuses
boutiques artisanales qui sont aménagées au coeur
des anciennes maisons coloniales.

On peut même y apercevoir parfois
quelques paniers en osier tressés qui sont accrochés
aux barreaux des fenêtres. C'est une des spécialités
pratiquée par une vingtaine d'artisans locaux.




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