Etape 8 - Colombie
- Au coeur d'Armenia, la capitale du Quindio
Vendredi 5 juillet 2019.
Armenia de Quindio**. Retour aux sources. Quelques
jours de repos bien mérité chez Diana et Brenda. Je
profite d'une éclaircie pour faire enfin quelques
photos depuis la promenade qui surplombe la ville.

Depuis ce mirador, on a une
vue à 180 degrés sur la région de la Zona Cafetera.
Et on comprend bien pourquoi Armenia est désignée
comme la capitale de la région. Depuis ici, on rayonne sur
toute la zone.

Je profite de la vue pour faire quelques
clichés en macro de toutes ces merveilleurses plantes
qui poussent à cette altitude. Un chouette premier
plan.

Mais rien ne vaut le panorama exceptionnel
qu'offre cette promenade. Il s'agit en fait d'un pont qui
sépare en deux la ville, d'un côté l'ancien
centre historique dont il ne reste pas grand chose depuis le tremblement
de terre de 1999, et de l'autre les quartiers périphériques
où habite Diana.

La vue est tellement dégagée
aujourd'hui qu'on peut même apercevoir toutes les montagnes
environnantes. Jusqu'au parque nacional de los Nevados,
dominé par le sommet du Nevado Santa Isabel et son superbe
glacier.

La vision sur le parque de
los Nevados qui domine la région de Manizales me
donne envie de l'explorer. Mais ce sera pour une prochaine fois,
j'espère. C'est l'histoire de trois jours passés sur
place pour escalader ses flancs... Plus proches de nous,
les premières fincas de café que l'on peut apercevoir
depuis la promenade.

A la sortie de la ville enfin, en prenant
la route de Filandia et de Salento, une immense sculpture
est taillée dans la roche pour rappeler le lien culturel
que la ciudad d'Armenia tisse avec les populations indigènes.

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Retour dans le
centre-ville d'Armenia. Hélas, le soleil a
disparu aussi vite qu'il était apparu. Entre deux averses
de pluie, j'ai le temps de prendre en photo la iglesia
de San Francisco, qui a survécu au tremblement de terre
qui a rasé la ville en 1999. |
A l'intérieur de l'église
San Francisco, la brique est omniprésente. On est
très loin de l'exubérance ostentatoire des églises
préruviennes ou équatoriennes. Ici, le maître-mot
est la simplicité.

Construite au début
des années 1930, l'église San Francisco, qui fut inaugurée
et canonisée en 1974, est un savant mélange de tradition
et de modernité. De larges niches abritent des statues
du Christ et de la Vierge.



En plein centre de la ville, se dresse
(c'est le cas de le dire), la seule tour d'Armenia, qui
abrite les services de la région indépendante et de
la mairie. Un édifice moderne construit après
le tremblement de terre de janvier 1999.

A deux pas de là, la cathédrale
de ville affiche ses 95 ans de modernité. A ce petit
détail près que la première église fut
démolie dans les années 60 pour laisser place à
cette cathédrale de forme pyramidale qui fut élevée
au début des années 70.

Sa conception architecturale moderne
représente les tentes des Israélites lors
de leurs pèlerinages à travers le désert jusqu'à
la terre promise, car l'homme est temporairement sur cette terre.
La vue d'en haut ressemble à la fleur de la paix.




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