Etape
2 - Escale à Riga -Panorama depuis la tour Saint-Pierre
Mercredi 6 juillet 2022. Bon voilà,
le principal intérêt de la visite de l'église
Saint-Pierre de Riga est son clocher dont la visite coût
quasiment aussi chère que la visite de l'église elle-même...

Car une fois là-haut, on
bénéficie certainement de la plus belle vue qu'on
puisse avoir sur l'ensemble du quartier historique de la capitale
lettone...

Alors certes il ne fait pas très
beau, et c'est même peu de le dire (il tombe même
quelques gouttes...), mais le panorama sur la ville est tout simplement
fantastique.

Depuis le sommet de la tour, les
petites maisons qui encadrent l'église apparaissent brusquement
comme de petites maisons de poupées.

Du coup, je vous laisse apprécier
les quelques photos que j'ai faites du panorama et j'en
profite pour aborder la géographie de la Lettonie, chose
que je n'avais pas eu l'occasion de faire lors de mon précédent
voyage dans le pays.

Coincée entre la Lituanie
au sud et l'Estonie au nord, la Lettonie ondule doucement en collines
basses...

98 % du pays, arasé
par les glaciers du quaternaire, ne dépassent pas 200 mètres
d'altitude.

Le point culminant, le Gaizinkains,
atteint tout juste 312 mètres d'altitude.

Cicatrices glaciaires, quelque
2.200 lacs, petits pour la plupart, trouent le territoire comme
une passoire.

Les rivières, inombrables, se
jettent dans l'un des deux cours d'eau du pays : la Gauja
au nord (452 km), entièrement libre, dont la vallée
forme l'un des berceaux du pays, et la grande Daugava (1005 km)
au sud, rivière "du destin", partagée avec
la Lituanie.

La Daugava sépare les quatre
grandes régions historiques et géographiques du pays,
nommées d'après d'anciennes tribus baltes
: plaine fertile du Zemgale au sud et collines morainiques du Kurzeme
(Courlande) à l'ouest ; régions accientées
du Vidzeme au nord et du Latgale à l'est - le "pays
des lacs bleus".

La Courlande, ouverte sur la mer Baltique,
est marquée au nord par la parenthèse de l'immense
baie de Riga, si peu profonde et souvent si calme qu'elle prend
des allures de lac.

Les dunes littorales, hors
d'atteinte du temps de l'URSS, qui en avait fait une zone d'exclusion
militaire, ont été bien préservées.

Les marais et les tourbières
occupent encore près de 10% du territoire, la forêt
44 %, en particulier sur la côte des Lives, au nord de la
Courlande.

En été, entre
les pins, les bouleaux et les tilleuls, les lupins bleus s'étalent
en tapis.

On y récolte fraises
sauvages, framboises, myrtilles et canneberges, champignons à
l'automne.

Ailleurs, les bois alternent
avec des champs envahis de fleurs aux beaux jours.

La faiblesse des traitements chimiques
favorise une explosion de vie, attirant un grand nombre
d'espèces d'oiseaux et, en particulier, de cigognes, symboles
de chance.

On estime qu'environ la moitié
du pays a conservé ses écosystèmes d'origine.

Certains animaux rares sont ici communs
: loutres de rivière, castors, cigognes noires, loups
et lynx.

Côté religions, la Lettonie
compte trois confessions majeures : luthériens au
nord, les plus nombreux ; catholiques au sud et à l'est,
dans les régions anciennement occupées par la Pologne
; othodoxes partout où vit la communauté russe.

Chacun des trois groupes représente
entre 20 et 25 % de la population. Il n'y a donc pas de religion
vraiment dominane.

Entre 6 et 7 % des habitants
sont affiliés à d'autres religions.

La communauté juive,
très importante avant la Seconde Guerre mondiale, a été
presque entièrement exterminée. Il ne reste environ
que 6.000 personnes aujourd'hui...

Enfin, 15 % de la population
actuelle se déclare tout simplement athée.
















|