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Turquie - Sur la côte égéenne d'Izmir - Mai 2018

Etape 17 - Ephèse - En rejoignant la ville basse

Vendredi 18 mai 2018. Me revoici en plein milieu de la rue des Courètes***. Les Champs Elysées de la cité antique d'Ephèse en quelque sorte. Autour de cette avenue s'articulait toute la vie de la cité. Elle faisait le lien entre la ville haute et la ville basse, bordée de portiques aux sols ornés de mosaïques. La rue tire son nom du collège des neuf prêtres de l'Arthémis éphésienne qui présidaient à l'organisation des festivités en son honneur.

Tout au long de son parcours, la rue était bordée de boutiques ou d'édifices publics. Comme dans nos villes modernes en quelque sorte. Sur des socles se dressaient des statues conservant la mémoire des bienfaiteurs de la ville. Des rues perpendicaulaires desservaient les autres quartiers d'habitation qui s'étendaient sur les pentes des monts Pion et Coressos. La rue des Courètes aboutissait à une porte monumentale dont une partie a été relevée par les restaurateurs. il s'agisait de la porte d'Héracles. On y voit le célèbre héros revêtu de la peau du lion de Némée.

Tout le long de la rue, des ruines rappellent la splendeur des édifices qui bordaient alors l'avenue. Des chapiteaux posés sur des socles attirent l'oeil par les inscriptions en grec qui sont taillées dans la pierre.

Plus loin, dans le prolongement, voici le nymphée de Trajan***, une fontaine monumentale élevée en l'honneur de l'empereur du même nom au début du IIe siècle. Aujourd'hui, on le distingue par son fronton monumental posé sur quatre colonnes, mais il faut surtout imaginer un bassin entouré sur trois côtés d'une colonnade haute de 12 mètres et ornée de statues, dont celle de l'empereur Trajan.

A gauche de la rue des Courètes, s'étendant parallèlement à l'avenue, on peut découvrir une extaordinaire voie qui a conservé son sol en mosaïque.

Ici, le temps semble s'être définitivement arrêté et on peut facilement imaginer les Romains vêtus de leur toge blanche marcher tranquillement le long de cette rue prestigieuse. Etourdissant.

De l'autre côté de la rue, impossible de passer à côté du temple d'Hadrien*** dont le porche a été relevé. Celui-ci est d'une grande élégance, tout comme l'arche qui relie les deux colonnes centrales. Il fut dédié à l'empereur Hadrien qui ordonna la reconstruction des remparts du port, endommagés par un séisme, et qui séjourna à Ephèse en 123.

L'édifice fit l'objet d'une restauration au IV siècle sous le règne de Théodose. Sur la frise intérieure du vestibule, on peut ainsi voir des reliefs représentant l'empereur en la compagnie d'Athéna et d'Arthémis.

Dans le prolongement encore, les thermes de Scholastikia. Ces établissements datent du 1er siècle et furent eux aussi restaurés au IVe siècle grâce à une riche Ephésienne, Scholastikia.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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