Gand - Au sommet de la tour du beffroi

Mardi 5 février 2019. Arrivé au sommet de la tour du beffroi, la vue sur Gand est absolument fantastique. Ici, pas de grillage pour empêcher de prendre des photos comme il peut y en avoir au sommet du beffroi de Bruges. Une condition parfaite pour réaliser une série de clichés.

La contemplation de la ville depuis le sommet du beffroi peut donner le vertige, tellement le panorama est grandiose. Et en premier lieu sur la magnifique tour de la cathédrale Saint-Bavon***.

En se penchant un peu, on peut contempler la place Saint-Bavon*** avec sa petite statue dressée en son milieu, et, à gauche, la silhouette gothique du théâtre.

Pour capter cette scène, l'idéal est de chausser le 24 mm. Rien ne remplace l'oeil humain. Et avec lui, les maisons gothiques de la place apparaissent comme une multitude de maisons de poupées. Un réflexe que je n'avais pas forcément autrefois. Mais la redécouverte du 24 mm donne un regard authentique sur les choses.

Depuis le beffroi, on a une vue exeptionnelle sur la tour de la cathédrale Saint-Bavon***. La tour de la façade occidentale de style gothique brabançon est haute de 89 mètres, et date des années 1462-1534.

A l'opposé, on a une vue géniale sur l'enfilade monumentale du centre de Gand, les grandes églises de la ville, les hautes maisons à pignons, les façades gothiques et, au premier plan, l'hôtel de ville, massif et mélangeant tous les styles.

Au milieu de l'artère principale, on peut remarquer les rails du tramway qui dessert tous les quartiers de la ville. Le moyen idéal de visiter Gand à moindre frais et en s'évitant de longues marches à pied, notamment vers les deux gros musées de la ville.

Depuis le sommet, on peut également observer l’église Saint-Nicolas*** dont la tour a la particularité de comporter de grandes baies vitrées pour faire entrer beaucoup de lumière à l’intérieur, et l’église Saint-Michel à l’arrière-plan. Sur la droite, l’horloge de l’ancien bâtiment des postes. C’est aujourd’hui devenu un centre commercial mais au début du XXe siècle, c’est là que transitait le courrier et que s’arrêtaient les premiers tramways tirés par des chevaux.

L'église Saint-Nicolas est un énorme vaisseau de pierre de type gothique scaldien. Au cours du temps, elle connut pas mal de déboires, au point de servir d'écuries pendant la Révolution française ! On y trouve le plus bel orgue de la ville, signé Cavaillé, l'un des plus grands facteurs d'orgue de l'époque.