Etape 30 - Tam Coc - Sur le chemin du retour, de grotte en grotte
Jeudi 25 janvier 2018. Après notre petite pause restauration, nous commençons le trajet retour. "Nous"... J'ai presque honte de dire ça. Car en fait c'est bien ma rameuse en chef qui fait tout le travail. Son art de la rame avec les pieds est véritablement impressionnant.

Cette méthode de rame avec les pieds est véritablement traditionnelle, même si parfois, ma rameuse use de ses mains... pour se reposer les pieds !

En redescendant le cours de la rivière, nous commençons également à croiser de nouvelles embarcations chargées de touristes. Je me dis que j'ai bien de la chance de m'être levé de si nonne heure pour échapper au tourisme de masse et profiter à plein de cette balade dans le calme et la sérénité du petit matin.




Au milieu du lac et de sa couronne de pitons rocheux, je place la molette de mon Nikon sur la fonction hdr, histoire de donner un effet presque pictural à mes photos. Mais bon, je ne suis pas véritablement emballé du résultat. Surtout que pour réaliser de tels clichés, il vaut mieux bénéficier d"un endroit stable ou se munir d'un trépied, chose qui n'est pas le cas sur ma barque à fond plat...

Je m'y essaie encore une fois au passage des grottes, histoire de tenter de reproduire la lumière que mon oeil perçoit depuis les prodondeurs de ces caves. Mais une fois encore, rien n'y fait. Le manque de stabilité nuit considérablement à la qualité de l'assemblage final de ma photo hdr.

En observant de près les contours de la grotte, on peut même apercevoir les différentes couches de clichés réalisés. Pour info, un cliché hdr est le fruit de l'assemblage d'au moins trois photos : une sous-exposée, une surexposée, et une medium. Le mélange des trois donne le cliché final et est censé reproduire au mieux la vision de la perception humaine de la lumière.

Rien de probant donc. Du coup, à l'approche des défilés karstiques qui recèlent autant de petites cavités creusées dans le calcaire de leur base, j'opte de nouveau pour une prse de vue plus classique.

Cest dans cet étroit corridor que ma rameuse en chef sort quelques exemplaires de broderies. Un rituel presque inévitable pour les touristes... Alle, je cède pour un petit napperon. Balades en barque et vente de broderies à bord des bateaux constituent l'essentiel des revenus pour des centaines de familles des environs de Ninh Binh.



Passé le corridor, on regagne les premiers contreforts du village. Autour, rivière et rizières inondées se confondent pour donner un spectacle splendide. Des maisons de pêcheurs sont collées aux rochers. Un temple apparaît.



Enfin, nous voici de nouveau au port. Impossible de quitter ma rameuse sans prendre quelques clichés d'elle. Quelle couage de travailler dans de telles conditions !




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