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Népal, de Katmandou à L'Everest - Novembre 2017

Etape 2 - Népal - A travers les rues agitées de Katmandou

Jeudi 9 novembre 2017. A peine arrivés à Kartmandou, nous voilà donc lancés à travers les rues surchargées et polluées de la capitale népalaise. Au-dessus, tendus sur des fils dérisoires entre deux façades, des drapeaux de prières claquent au vent.

C'est une cohue indescriptible. Des travaux partout, des rues éventrées par des travaux, des maisons effondrées par le tremblement de terre, des voitures et des motos partout qui font hurler leur klaxon, des commerçants qui nous sollicitent et des gens qui foncent sur vous sans relever la tête.

A travers cette foule immense, on se fraie un chemin comme on peut en essayant de ne pas se faire renverser par une voiture ou cogner par une moto. Impossible de marcher ici sans mettre sa main sur son nez ou sans un masque pour se protéger des poussières et de la pollution. L'air est franchement irrespirable.

Au hasard d'un carrefour, on tombe nez-à-nez avec un temple où des fidèles viennent prier leurs dieux et se recueillir un moment, le temps de brûler de l'encens ou de déposer quelques fleurs en offrandes. La vie au Népal, comme en Inde toute proche, est pleine de contrastes. Je vais bientôt le comprendre.

Au milieu d'une rue, des vendeurs proposent des cafés, du thé et toute autres gourmandises, fruits, raisins secs et autres épis de maïs. Ici, tout est bon pour se sortir de la misère et gagner quelques roupies qui serviront à nourrir sa famille.

D'autres marchands, installés ceux-là, veillent sur leurs marchandises et leur boutique tout en guettant les touristes. Un marchand hindou ou népalais vaut sans doute dix marchands en France. L'art de faire des affaires, d'attirer le chaland dans sa boutique où il sera presque sûr de lui vendre quelque chose est inné ici. Un véritable art de vivre dont il ne faut pas s'offusquer. Mais au contraire profiter. C'est un jeu fascinant pour tout européen plus habitué aux tractations feutrées du commerce occidental. Ici, tout s'achète et tout se vend. Tout est négociable. De quoi se rappeler que le Népal fut longtemps sur la route de la Soie...

Contrairement à d'autres bazars orientaux que j'ai pu voir, ici, les commerces n'ont pas leur quartier attitré, sauf pour les potiers, mais c'est tout comme car tous les commerces se ressemblent. Un vendeur d'articles de randonnée (et ils sont légion à vendre les contrefaçons chinoises !) aura le même magasin que son concurrent installé à 30 mètres de là. Du coup, tous les prix sont quasiment identiques. Car la règle d'or des bazars orientaux est ici respectée : afficher les mêmes prix pour ne pas nuir à la corporation. Après il faut savoir négocier... Et moi, j'adore ça !

Parmi les boutiques les plus prisées, les pièces de Cachemire attirent les touristes. Il y en a de toutes les couleurs et de toutes les qualités. Sont-elles seulement du Cachemire ? Je n'en sais rien du tout, mais je suppose que les plus chères le sont. C'est une d'elles d'ailleurs que je choisirai comme cadeau pour ma fille.

Dans les quartiers populaires où le commerce est roi et prend toute la place sur la chaussée, la population de touristes diminue. Celle-ci se concentre essentiellement sur le quartier de Thamel, le quartier touristique par excellence que les autorités ont emménagé en prenant soin de modifier le plan de circualtion et de restreindre aux seuls piétons le droit d'arpenter la rue. En principe en tout cas car il n'est pas rare de se faire klaxonner par une moto de passage. Du coup, pour se mêler à la population, en prenant comme nous la direction de Durbar Square, il faut ainsi privilégier les rues excentrées pour profiter à plein de la vie népalaise. C'est ce que nous faisons ce premier jour... Grâce à Pierre et à son sens de l'orientation !

Il ne reste plus qu'à se frayer un passage à travers la cohue tout en évitant les motos, les brouettes, les tuk-tuks, les charrettes à main et le flot incessant des habitants du quartier...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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