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Argentine - Patagonie Février/Mars 2016

Etape 17 - Parc national de la Terre de Feu - Sentier du littoral

Lundi 29 février. Ce matin, levé encore une fois de bonne heure. Et pour cause, je pars explorer le Parc national de la Terre de Feu***. Pour s'y rendre, rien de plus simple. Un bus vient me chercher devant l'auberge et m'emmène directement à l'entrée du parc. Pour le retour, ce sera simplement le sens inverse. Ok, je grimpe, direction le seul parc argentin ayant une côte marine... et quelle côte ! Le départ de la randonnée se fait à partir de la bahia Ensenada Zaratiegui***.

Première étape de cette grande journée, le sentier du littoral, soit environ 8 km de marche le long de la crique Ensenada Zarategui***, bordée par la forêt et les sommets andins enneigés. Tout simplement magique. L'eau est cristalline, empoissonnée, la côte escarpée, peuplée de rochers et de promontoires. Le paysage est si sauvage, si découpé qu'on se croirait dans les fjords norvégiens.

Au détour du chemin, je tombe nez-à-nez avec une horde de chavaux sauvages***. Un sacré coup de chance ! Un petit cherche à se protéger auprès de sa maman. Mais ma présence finit par être acceptée par la troupe. Tout simplement inoubliable.

La promenade se poursuit, promenade car on est ici bien loin des treks épuisants. Quel bonheur de longer ainsi la côte, de découvrir les nombreuses petites criques et plages de sable blanc nichées au milieu des rochers.

Question faune, renards, castors et autres rongeurs promis par mon guide ne sont pas au rendez-vous... Mais il y a ce magnifique carancho*** qui surveille de son oeil de rapace la surface des eaux.

Sur le versant opposé, les eaux de la baie deviennent d'une limpidité absolue, alimentées qu'elles sont par tous les glaciers et les monts enneigés de la côte. La vue sur les montagnes andines au loin, la profondeur des gorges, tout cela est d'une beauté insensée.

Après ces 8 km de marche, pas question de reprendre tout de suite la route, je meurs de faim. Petite pause déjeuner dans le seul restaurant du coin (hors de prix), puis je fais un tour dans les environs proches pour être au plus près de la nature. Une forêt d'arbres pétrifiés longe le chemin. Il s'agit là des arbres coupés autrefois par les bagnards. Ces paysages d'arbres morts sur fond de montagnes verdoyantes donnent à la promenade un côté fantastique.

 

 
 
 

 
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