Etape 63 - Retour à Warang - Un départ du Sénégal un peu mouvementé
Samedi 29 et dimanche 30 septembre 2018. Retour au Warang Hôtel***. Contrairement à hier où j'ai pu profiter un peu de la piscine d'eau de mer, là, je n'ai pas trop le temps. Juste le temps de faire mes valises et de lorgner sur la plage et l'océan atlantique.

Les pluies de la nuit, en même temps qu'elles ont provoquées la fermeture de la réserve de Bandia ont fait fuir les jeunes Dakarois, qui, hier, avaient envahi l'hôtel et la piscine.

C'est donc avec nostalgie que je regarde la plage pour la dernière fois. Yérim m'attend dans la voiture pour me ramener à l'aéroport international de Dakar, situé à environ 30 km de la capitale... Nous traversons une bonne partie de la Petite Côte, et vers vers 15 heures, arrive le temps des adieux. Je suis triste. Yérim a été un super compagnon de voyage dont je recommande vivement les services. On trouve ses coordonnées sur le forum du Routard. Mais il est grand temps de partir... Ou presque ! Je vais rapidement déchanter.

Vers 16 heures, je reçois un premier sms de Vueling, la compagnie bon marché espagnole qui doit me rapatrier à Paris, via Barcelone. Départ vers 20 h 30 pour arriver à Paris vers 9 heures du matin... Sauf que rien ne va se passer comme nous l'espérions. Vers 20 heures, la compagnie nous annonce que le vol est annulé. Un oiseau aurait frappé un des deux moteurs de l'avion qui nous emmener en Espagne... Sauf qu'en discutant avec la personnel au sol, on comprend bien vite que le retard accumulé au départ de l'avion, à Lisbonne, ne veut pas être rattrapé par le personnel volant. Trop d'heures de vol apparemment... pour seulement 30 minutes de retard ! Dans l'aéroport, on frôle de peu l'émeute. Je suis dépité. Un chef de village s'en prend violemment au personnel, puis se met à jouer du dejembé en plein milieu de la salle d'embarquement ! Inoubliable !

Vers 21 heures, un bus vient nous chercher à l'aéroport pour nous ramener à Dakar où la compagnie a choisi de nous loger pour la nuit. Hôtel très sympathique,avec petit encas qui nous attend à la réception. Dans le hall de l'hôtel, c'est un peu la cohue, mais tout le monde arrive à trouver une chambre. Quelque chose me dit que le gérant de l'hôtel doit se frotter les mains de voir débarquer 200 passagers dans son établissement. Je me demande bien si le responsable syndical qui nous a précipité dans cette aventure n'a pas touché sa commission... Ok, je fais du mauvais esprit. Je peste encore une fois contre cette compagnie Vueling de merde, et je ferme les yeux. Vers 7 heures, le lendemain matin, je les ouvre en découvrant le panorama magnifique de l'océan et de l'île de Gorée au loin, découpée au milieu des eaux bleues de l'Atlantique.

La beauté du paysage a de quoi faire passer un peu la pilule, le petit-déjeuner aussi, mais pas pour l'ongtemps... Car l'aventure va se poursuivre. Un bus vient nous chercher vers 9 heures et nous ramène à l'aéroport où un avion doit décoller pour 11 h 30... Sauf que Vueling n'en fait une nouvelle fois qu'à sa tête et nous ne décollons pas finalement avant 15 heures. Là, j'ai carrément la haine. Même pas la peine d'imaginer que le dernier vol pour Paris depuis Barcelone, à 20 heures, puisse bien m'attendre sur la piste. Et comme prévu, arrivé à Barcelone, l'avion s'est envolé sans moi. Cerise sur le gâteau, aucun agent de Vueling n'est présent pour nous attendre à l'arrivée. Les Naufragés de Dakar nont qu'à bien se tenir ! Je vous ai déjà dit que Vueling était une compagnie de merde à éviter absolument ?

|
Au final, nous passerons la nuit à l'aéroport de Barcelone. Pas question de prendre un hôtel pour seulement trois heures de sommeil. Le premier vol pour Paris est prévu à 6 heures. Heureusement, William, mon ami de tennis, m'attend sur le parking d'Orly. Trois heures plus tard (et encore une petite heure de retard !), nous voici enfin arrivés. Enfin, quand je dis nous, je dis surtout "moi", car ma valise est restée quelque part à Barcelone. Oui, oui, vous avez bien noté... Vueling, compagnie de merde. Voilà, il est près de 9 heures, et j'arriverais le lundi vers 11 heures au travail, au lieu dimanche à 9 heures... Je vous rappelle le nom de cette compagnie espagnole à bas coût à fuir comme la peste ? VUELING ! |


|